Une crise d’angoisse, ça ne se prévoit pas, ça arrive d’un coup,et ça fait drôle! Vous étiez tranquillement, ou non d’ailleurs, dans un certain endroit et sournoisement votre corps a commencé à s’agiter, votre cœur a palpité, vous avez eu chaud et froid, des sueurs et des bouffées de chaleurs, vous avez manqué d’air et avez eu du mal à respirer, vous avez peut-être commencé à trembler. Votre tête aussi a fait des siennes : vous avez cru devenir fou, mourir, tout semblait irréel et des pensées sombres vous ont envahi pendant quelques minutes.
Vous avez bel et bien fait une attaque de panique ou crise d’angoisse! Heureusement ce n’est pas grave du tout, par contre vous aurez sûrement du mal à retrouver le calme pendant quelques temps, au cas où “ça” recommence. D’après ce que j’ai pu étudier sur le phénomène, les personnes qui ont vécu de tels symptômes réagissent différemment, et je vais tenter d’expliquer le mieux à faire, et ce qui peut éventuellement arriver si vous ne faites rien.
L’attaque de panique n’a aucune incidence sur votre corps, vous n’allez pas devenir fou, même si vous en faites à répétition, votre coeur ne va pas s’emballer, même si sur le coup on en a vraiment la sensation, et surtout vous n’avez certainement pas de maladie psychiatrique.
La première chose à faire est donc d’aller vérifier tout ça chez le médecin : examens physiques divers comme la thyroïde ou le taux de magnésium, etc… Vous pourrez en profiter pour lui parler de ce qui vous est arrivé, c’est important de pouvoir s’en libérer aussi par la parole. D’autres crises d’angoisse peuvent survenir, un trouble panique peut alors s’installer : peur de revivre une crise, peur de retourner dans certains lieux qui peuvent rappeler votre angoisse, peur de la peur! La bonne chose à faire dans ce cas est d’aller voir un thérapeute et d’entamer une TCC, une thérapie courte qui a les meilleurs taux de réussite pour le trouble panique et l’agoraphobie.
Merci pour la création d un tel forum. Parents d’un enfant agoraphobe depuis 10 ans, le quotidien est très complexe avec en ce qui nous concerne un sentiment de culpabilité important d avoir donné vie puis élevé un enfant qui est très malheureux. Très voire trop peu de soignant connaissent ce trouble que je me refuse à qualifier de pathologie , tout au plus s agit il d un mécanisme exacerbé de type réflexe ( un peu à la façon d un réflexe de Pavlov) . Les médecins n ont qu une réponse médicale à base de benzodiapines sans traitement etiologique