La panique est une terreur vive et profonde, qui domine tout raisonnement.

Mi-homme mi-bouc, visage allongé et ridé, yeux brillants de lubricité, Pan porte deux cornes sur le crâne. Velu, barbu, bestial, ses pieds sont pourvus d’un sabot fendu.

Fils d’Hermès et de la fille de Dryops, sa mère a honte dès qu’elle le voit. Son père l’enveloppe alors dans une peau de lièvre, l’emmène dans l’Olympe et l’installe auprès de Zeus. Aussitôt es dieux éclatent de rire devant cette énormité.

Dieu des zones pastorales, il parcourt la nature sauvage, faite de terrains vagues, avec agilité. Il saute d’un point à l’autre vers ses lieux préférés comme les endroits escarpés où il grimpe sans difficultés, les sources où il se désaltère, les petits bois où il se ressource à la fraîcheur.

Mais il est lascif et débauché, trouvant son aise dans les cortège de Dionysos en y apportant sa part de folie. Des grottes retentissent souvent les cris des nymphes qui s’enfuient, effrayées. Ses colères, ses chants, cris, bruits qui l’entourent lui ont valu d’être considéré comme responsable des « paniques » incontrôlées que connaissent les grecs de l’antiquité. Ainsi il est le dieu de l’inexplicable.

Un jour Pan poursuit la nymphe Syrinx, mais quand il la rattrape, elle se transforme en roseaux qui gémissent sous le souffle du vent. Alors Pan les rassemble et en fait l’instrument de musique qui porte le nom de Syrinx – ou flûte de Pan…

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