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Cognitions

Larousse : cognition – nom féminin (latin cognitio, -onis) 1. Dans la philosophie scolastique, faculté de connaître. 2. Ensemble des structures et activités psychologiques dont la fonction est la connaissance, par opposition aux domaines de l’affectivité.

Les cognitions sont tous les processus mentaux auxquels nous faisons appel constamment. Le raisonnement, la mémoire, l’intelligence émotionnelle et intellectuelle, la connaissance, la perception, l’attention… Si on ajoute à cela nos valeurs, notre personnalité, nos religions, nos modes de vie, notre entourage, ou encore nos expériences, c’est un véritable labyrinthe qui se créé dans notre tête. Et si en plus on prend en compte notre état physique…

En TCC, on travaille entre autres choses nos cognitions. Pourquoi telle pensée débarque sans prévenir ? Qu’est-ce qui fait que dans telle situation je me comporte de telle manière ? Pourquoi je ressens ci en écoutant ça ? Comment sortir d’une spirale émotionnelle – a priori sans fin ?

Lorsqu’il y a dysfonctionnement cognitif, les informations ne vont pas au bon endroit, ou passent par le mauvais chemin. Il est alors possible de rencontrer des problèmes de raisonnement, d’organisation ou de contrôle. Tout ceci n’est pas irrémédiable, car le cerveau peut apprendre, à tout âge, quelle que soit la situation. Il est malléable, souple, et peut être très docile quand on a trouvé la bonne méthode.

Les fondements des cognitions

Les cognitions ne se limitent pas simplement à la réflexion consciente ; elles englobent également les croyances, les interprétations et les perceptions qui façonnent notre compréhension du monde qui nous entoure. Dans le contexte de l’agoraphobie, les cognitions peuvent souvent être teintées d’anxiété, entraînant des pensées négatives et des scénarios catastrophes liés aux situations redoutées.

L’impact des cognitions sur l’agoraphobie

Pour ceux qui font face à l’agoraphobie, les cognitions peuvent jouer un rôle majeur dans la manière dont ils perçoivent et réagissent aux stimuli externes. Les pensées anxieuses peuvent alimenter l’évitement des espaces publics, des foules ou d’autres situations déclencheurs. Comprendre ces cognitions permet d’explorer les mécanismes sous-jacents de l’agoraphobie et d’élaborer des stratégies pour les modifier.

Notre prise en charge d’une situation

Situation

Que se passe t-il ?

Émotion

Qu’avons-nous ressenti ?

Pensées

Qu’avons-nous pensé ?

Comportement

Qu’avons-nous fait ?

Conséquences

Comment ressort-on de cette situation ?

Identifier et changer les cognitions dysfonctionnelles

La première étape pour gérer les cognitions liées à l’agoraphobie est de les identifier. Cela peut impliquer de tenir un journal des pensées, de noter les schémas récurrents ou de travailler avec un professionnel de la santé mentale. Une fois identifiées, les cognitions peuvent être examinées de manière critique pour déterminer si elles sont basées sur des faits réels ou influencées par l’anxiété.

Changer les cognitions dysfonctionnelles implique souvent des techniques de thérapie cognitive et comportementale (TCC). Ces approches visent à remplacer les pensées négatives par des pensées plus réalistes et positives, contribuant ainsi à réduire l’anxiété et à permettre une réintégration progressive des situations redoutées.

Les cognitions positives et l’optimisme

Outre la modification des pensées négatives, encourager des cognitions positives peut jouer un rôle crucial dans la gestion de l’agoraphobie. L’optimisme et la focalisation sur les réussites, même minimes, peuvent contribuer à renforcer la confiance en soi et à changer la perspective sur les défis.

Les cognitions comme clé du changement

En résumé, les cognitions jouent un rôle central dans l’expérience de l’agoraphobie. Comprendre et modifier ces pensées peut être une étape fondamentale vers une gestion efficace de l’anxiété et une amélioration du bien-être mental. Que ce soit à travers l’auto-réflexion, le soutien professionnel, ou des techniques spécifiques, explorer les cognitions offre une voie vers le changement positif.

A nous de pouvoir changer la façon dont peut se dérouler la situation. Par le biais de changements cognitifs, qui impliquent des exercices, parfois des changements dans nos vies ou de simples réflexions…


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