L’agoraphobie au cinéma

L’agoraphobie, souvent définie comme la peur des espaces ouverts et des situations sociales, a été explorée de manière fascinante et souvent troublante dans le monde du cinéma. À travers divers personnages et scénarios, les réalisateurs tentent de capturer l’essence de cette phobie complexe, offrant aux spectateurs une plongée immersive dans les tourments psychologiques de ceux qui en souffrent. Très souvent, les films évoquant un trouble panique ou une agoraphobie, sont des films d’horreur ou des thrillers. C’est dommage car ce trouble pourrait être source d’inspiration pour de belles comédies. Thomas est Amoureux est un des rares à rester assez léger. N’hésitez pas à commenter si vous avez d’autres références à partager…

Dans un futur proche, Thomas Thomas, jeune homme bénéficiant de revenus générés par la société qu’il a créée, se trouve contraint par son agoraphobie, une condition induite par la pression oppressante de sa mère. Sa communication se limite principalement à la visiophonie, à travers laquelle il échange principalement avec sa mère (censée le contacter une fois par semaine) et son psychologue. Ce dernier, pensant que le chemin vers la guérison implique des interactions sociales, inscrit Thomas, à son insu, à une agence matrimoniale et à un réseau de prostitution légal.

Le docteur Helen Hudson, psychiatre réputée et auteur d’ouvrage a succès sur les serial killers, est victime d’un de ses « héros » qui l’agresse sauvagement a l’issue d’une causerie. Fortement traumatisée, Helen vit recluse dans son appartement de San Francisco et n’entretient plus que de rares relations avec le monde extérieur. Jusqu’au jour ou elle découvre a la une d’un journal la photo d’une jeune fille victime d’un serial Killer. D’autres crimes ont lieu et Helen se rend vite compte qu’elle est a nouveau en danger.

Souffrant d’une agoraphobie sévère, Anna mène une existence recluse depuis dix ans dans une ancienne maison victorienne à la périphérie d’une ville de Louisiane. Lorsqu’un groupe de criminels s’introduit par effraction chez elle, la terreur s’empare d’elle, mais son état l’empêche de s’enfuir et de leur échapper. Ce que les cambrioleurs ignorent, c’est que l’agoraphobie n’est pas la seule psychose qui affecte la jeune femme…

Dans la 101ème Rue Ouest, réside Anna Fox, psychologue pour enfants, qui mène une existence recluse au sein de son domicile. Souffrant d’agoraphobie, elle se trouve dans l’incapacité totale de s’aventurer à l’extérieur. Lorsque la famille exemplaire des Russell emménage à proximité, Anna devient malgré elle témoin du crime impliquant Jane Russell. Aux prises avec des hallucinations induites par ses médicaments et confrontée aux regards suspicieux de son entourage, la psychologue se retrouve plongée dans une mystérieuse mascarade liée au meurtre dont elle a été témoin.

Angela Childs scrute les flux de données du serveur à commande vocale KIMI. En plein cœur de la pandémie, malgré l’assouplissement des restrictions, elle est en proie à l’agoraphobie, suivant une routine stricte qui inclut des interactions – notamment avec son voisin – et des échanges avec sa mère, son dentiste, et son thérapeute par le biais de chat vidéo, tout cela depuis la sécurité de son appartement à Seattle. Cependant, tout bascule lorsqu’elle entend quelque chose de terrifiant dans l’un des flux, et le signalement du crime par e-mail est considéré comme trop risqué. Ayant évité de sortir depuis le début de la pandémie, le simple fait de se rendre au bureau représente un immense défi pour elle. Déterminée à agir, Angela se lance dans l’inconnu, sans savoir ce que l’avenir lui réserve ni si elle pourra surmonter sa phobie.


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